Vous souhaitez devenir entrepreneur ? La
création d’entreprise ca vous botte ? Entreprendre c’est
changer son mode de vie. Très souvent, le futur entrepreneur est excité à l
’idée de créer sa boite. Il est heureux de pouvoir travailler en toute liberté dans un projet auquel il croit. Toutefois, cette vague d’excitation ne doit pas inciter ce futur chef d’entreprise à commettre des erreurs. En effet, lorsque l’on décide de créer sa boîte il convient de
ne pas brûler les étapes. Commettre une erreur peut vous coûter très cher, voici quelques pièges à éviter pour
créer son entreprise en ligne !
Quels sont les pièges à éviter avant de créer sa boîte ?
Mal cibler son marché
Pour
valider votre idée, il faut analyser la
concurrence, les clients et vérifier si le marché est porteur. Vous devez absolument trouver une idée qui est en cohérence avec les études réalisées par le biais de votre analyse de marché. L’analyse de marché devra être insérée dans votre
business plan.
Réaliser un business plan surréaliste
Afin de valider votre projet entrepreneurial, il convient de
monter un business plan. Très souvent, les créateurs d’entreprise déterminent des
chiffres d’affaires prévisionnels surréalistes : le piège à éviter ! ll ne s’agit pas de présenter le plus gros chiffre d’affaires mais de
vérifier la faisabilité de votre projet. Par ailleurs, il vous faut fixer un besoin de financement légèrement supérieur à celui que vous déterminez suffisant pour créer votre boîte. De plus, prévoir
un démarrage d’activité trop tôt peut engendrer des coûts avant le début d’activité. Ainsi vous pouvez être
contraints de payer des charges fixes quand bien même votre boîte n’aurait pas été lancée !
Mal choisir son associé
Créer sa boîte avec un ami parce qu’il est sympa est un piège à éviter ! Ne vous trompez pas sur le choix de votre associé. Il est indispensable que vous puissiez être
complémentaires et que vous partagiez les
mêmes aspirations concernant l’évolution de votre entreprise.
La non obtention de licences
Certaines activités sont réglementées : elles nécessitent une autorisation administrative donnant lieu à une licence permettant d’exercer. De plus, pour les
activités artisanales par exemple, si vous n’avez pas de d’expérience dans ce domaine, vous devez obligatoirement effectuer un SPI (Stage de Préparation à l’Installation). Grâce à la
loi PACTE, le tarif moyen du
SPI est de 194 euros. En revanche, si vous avez déjà une expérience, le stage est facultatif (une fois
loi PACTE appliquée). Vous ne pouvez pas exercer toutes les activités : c’est un piège à éviter !
Quels sont les pièges à éviter lors de la création de sa boite ?
Si vous créez votre boîte, optez pour la forme juridique qui convient à votre activité. Si vous souhaitez réaliser des
levés de fonds, privilégiez une
SAS plutôt qu’une SARL. Si vous êtes une famille et que vous souhaitez créer une boîte dans le domaine de l’immobilier avec des
fins commerciales : optez pour une
SARL, pas pour une SCI ! En outre, si vous envisagez de créer une
entreprise individuelle, il est préférable d’opter pour une EIRL plutôt qu’une EI. Le but est de
limiter les risques lorsque l’on monte une entreprise. Par ailleurs, le régime fiscal et le régime social vont différer selon le statut d’entreprise que vous choisirez.
Une dénomination sociale litigieuse
Il ne faut pas vous tromper concernant la dénomination de votre boîte. Ainsi, avant d’
obtenir un extrait k-bis, il est possible de vérifier auprès de l’
INPI si le nom choisi est disponible ou pas. Sachez que si une entreprise se rend compte que vous avez utilisé son nom, elle se réserve le droit d’intenter
une action à votre encontre auprès du Tribunal du Commerce le plus proche de votre siège social.
La rédaction des statuts
Rédiger des
statuts juridiques est une étape complexe :
les statuts doivent être clairs et précis. Ils peuvent s’effectuer par actes authentiques ou sous seing privé. Lors de cette étape, il est vivement conseillé de faire appel à un expert car si vous faites la moindre erreur : Vous devrez envisager la
modification des statuts d’une société à un tarif conséquent c’est alors un piège à éviter ! Opter pour un capital social fixe
Opter pour un capital social fixe alors que le capital social de son entreprise est amené à
être modifié est un piège à éviter. Il est préférable de choisir un capital variable dans le cas où votre
capital social changerait. L’objectif est de ne pas dépenser des sommes dont vous pourriez vous passer !
Quelques astuces après la création de sa boîte ?
Protégez votre patrimoine personnel
L’EI est une forme juridique intéressante car il n’est pas obligatoire d’immatriculer sa société : c’est moins coûteux. Cependant, du fait que votre
responsabilité soit illimitée : votre patrimoine personnel est donc engagé. Afin d’éviter de tomber dans ce piège : il vous suffit de réaliser
une déclaration d’insaisissabilité pour protéger l’ensemble de biens. Maintenir les aides sociales
Sachez qu’il est possible de continuer à percevoir des aides sociales quand bien même vous venez de créer votre boîte. Considéré que vous ne pouvez plus profiter des aides sociales en tant que chef d’entreprise est
un piège à éviter ! L’État vous propose des aides sociales. Il vous est possible de
bénéficier de l’ACRE, une aide destinée à tous les chefs d’entreprise : elle les
exonère partiellement de toutes charges sociales. En outre, il existe des aides pour les chômeurs telles que : –
L’ARE permet au chômeur de bénéficier des
allocations chômage si la création de sa boite ne génère pas des revenus suffisamment élevés. –
l’ARCE est une aide aux chômeurs afin qu’ils puissent
bénéficier de 45% des
allocations chômage. Cependant, il faut profiter de l’ACRE pour percevoir l’ARCE.
Prévoir un pacte d’actionnaires
Le pacte d’actionnaires un contrat conclu entre les actionnaires d’une SAS. Ce contrat est
non opposable aux tiers. Il a pour finalité de
définir les relations entre les actionnaires. L’état des actes accomplis
Les actes accomplis sont des actes réalisés par les créateurs de l’entreprises pour le compte de la société. En effet, du fait que
la société ne soit pas encore immatriculée : il convient de faire
l’état des actes accomplis. Ainsi, vous devez dresser la liste de l’ensemble des actes réalisés avant l’immatriculation de votre société. Il faudra ensuite
annexer cet acte aux statuts.