Comment ouvrir un barbershop ?

La barbe est de retour et le look n’a jamais été plus important qu’aujourd’hui. Ouvrez votre Barbershop et lancez les tendances. Agence Juridique vous aide à monter votre propre business.
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Depuis plusieurs années, la barbe redevient à la mode en France. Les français ne s’en lassent pas et ce n’est pas prêt de changer. Grâce à cette mode, un métier se développe de plus en plus, celui de barbier. Le barbiers se tourne aujourd’hui vers la création d’entreprise et ouvrent des barbershops.

Vous voulez créer une entreprise en ligne pour exercer le métier de barbier ? Dans cet article découvrez les différentes étapes de création d’un barbershop.

Ouvrir un barbershop : la définition et les formations à suivre

Définition d’un barbershop

Le barbershop où salon de barbier, est un salon dans lequel un professionnel exerce un métier consistant à couper et entretenir la barbe, moustache ou encore les cheveux d’un homme. On peut assimiler le barbershop à un salon de coiffure exclusivement réservé aux hommes.

Comme le métier de coiffeur, le coiffeur-barbier est un métier qui s’apprend. Il est donc obligatoire de suivre une formation.

Afin d’ouvrir son barbershop, le barbier doit respecter certaines normes requises :

  • Normes relatives aux établissements recevant du public (ERP) : sécurité incendie, des extincteurs, des locaux accessibles aux personnes handicapées,
  • normes d’hygiènes,
  • le barbershop doit afficher les prix des différentes prestations (en règle général, seul les prix des prestations les plus courantes sont affichés à l’extérieur), affichages obligatoires à l’attention du personnel,
  • Une obligation de verser une cotisation à la SACEM, uniquement si de la musique est diffusée dans le barbershop (radio, télévision…).

Les formations obligatoires afin d’ouvrir un barbershop

Afin d’exercer le métier et d’ouvrir son barbershop, l’entrepreneur doit suivre une formation afin d’ouvrir un salon de coiffure pour toutes personnes ou un salon de barbier pour hommes. Pour que l’ouverture se réalise, le futur barbier doit obtenir l’une des qualifications que nous allons citer :

  • Le brevet professionnel de coiffure (BP) : le titulaire de ce diplôme peut créer son entreprise. Il peut donc être manageur d’un salon ou d’un barbershop.
  • Le brevet de maitrise de coiffure (BM) : le BM permet d’ouvrir et de manager plusieurs salons de coiffure.
  • L’un des diplômes ou titres s’approchant de l’un de ces brevets. Il doit être accepté par le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP)

À noter, qu’il est tout à fait possible d’ouvrir un barbershop sans l’un des brevets mentionnés ci-dessus. C’est possible qui si le conjoint du dirigeant possédant le statut « conjoint collaborateur » ou « conjoint salarié » soit tutélaire de l’un de ces brevets. L’inconvénient de cette solution réside dans le peu d’autonomie qu’aura le dirigeant du barbershop. Puisque c’est le conjoint qui possède les diplômes c’est donc à lui de « contrôler » le salon de barbier.

Une formation recommandée ainsi qu’un stage d’installation

Les brevets mentionnés ci-dessus forment les personnes à la coiffure général. À côté de ces formations obligatoires, plusieurs autres formations concernant les coiffeurs barbiers sont proposées dans certaines écoles de coiffures. Ces formations durent en règle générale entre 10 et 25h. Cela permet aux apprenties d’assimiler les connaissances liées au métier (le rasage à l’ancienne, le soin des poils ainsi que de la peau, la mise en forme de la barbe ou de la moustache).

Le métier coiffeur-barbier est un métier dit « artisanal ». Si vous ouvrez un barbershop il est donc obligatoire d’immatriculer votre salon au Registre des Métiers (RM). Toute entreprise qui s’enregistre au RM doit impérativement suivre un stage avant d’ouvrir son commerce.

Ce stage dure environ 30h sous 5 jours et doit être organisé par un organisme autorisé. Ce stage permettra au barbier de découvrir les règles de gestion de l’activité entrepreneuriale concernant la fiscalité, la gestion comptable et sociale. Depuis la loi PACTE datant du 1er janvier 2019, le coût du SPi été baissé. Aujourd’hui le coût est de 194€ pour avoir accès a ce stage.

À coter de son activité principale, le barbershop peut également vendre des produits afin d’entretenir la barbe ou la moustache de ces clients. Il devra alors accumuler une activité commerciale en plus de son activité artisanale. Enfin si le salon de barbier compte plus de 10 salariés alors il sera obligatoirement affecté comme étant une activité commerciale.

Ouvrir un barbershop : les étapes de créations

Le barbershop est souvent créé sous la forme juridique d’une société (SARL ou SAS) s’ils veulent être à plusieurs associés ou actionnaires. Si le barbier souhaite être seul alors il se tournera plus sur une SASU ou une EURL

La rédaction des statuts juridiques d’un barbershop

Lors de la rédaction des statuts juridique de votre barbershop, plusieurs éléments doivent être pris en compte. Pour commencer le nom du salon ainsi que l’adresse du lieu de sa domiciliation (le siège social). Puis la forme juridique du barbershop qui peut entrainer quelques conséquences en fonction de la forme que le barbier choisira : une souplesse de gestion, un régime fiscal et social qui peut être différent… Ainsi que les apports en numéraire que rapporteront les associés ou actionnaires. Enfin l’objet social du barbershop qui sera porter sur l’entretient de la barbe et la coupe de cheveux pour hommes.

Une publication au Journal d’Annonces Légales

Le barbershop doit publier une annonce légale dans le JAL (Journal d’Annonces Légales). Une étape obligatoire qui permettra au salon de mentionner ses informations légalement. Selon le nombre de caractères le prix peut varier entre 130 et 190€.

Déposer le capital social du barbershop

Pour créer votre barbershop vous devez obligatoirement déposer le capital social de celui-ci à la banque sur un compte professionnel. Le capital minimum varie en fonction de la forme juridique.

Dépôt du dossier afin d’immatriculer votre barbershop

Lorsque vous constituer votre dossier, vous devez impérativement rattacher vos pièces justificatives pour vous immatriculer au Registre des Métiers. Il faut donc remplir un formulaire (M0), ainsi que montrer une attestation précisant une non condamnation. De plus il faudra intégrer l’annonce légale que vous avez faites sur le JAL. Après vérification des pièces justificative auprès du greffe (66,20€) qui est compétent, vous pourrez obtenir votre K-Bis.

 

Pour plus d’informations concernant la création de votre entreprise, Agence Juridique se tient à votre disposition.
N’hésitez pas à nous contacter !

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