Les grandes Ă©tapes de la gestion d’une SAS ou SASU

Table des matières

Pour tout savoir sur le statut juridique de la SAS ou SASU, il nous semble indispensable de faire un point sur les principales démarches relatives à la gestion d’une SAS ou SASU. En effet, de nombreux changements peuvent intervenir durant la vie de l’entreprise. En outre, la création de la société, comme la fin d’activité (cessation) ou sa vente (cession) impliquent également la mise en œuvre d’une procédure précise. On fait le point sur le sujet !

Gestion d’une SAS ou SASU : la crĂ©ation de la sociĂ©tĂ©

La vie d’une sociĂ©tĂ© est ponctuĂ©e de formalitĂ©s juridiques, et ce dès sa crĂ©ation. En effet, plusieurs formalitĂ©s de crĂ©ation sont Ă  respecter. Le cas Ă©chĂ©ant, l’immatriculation de la SAS ou SASU ne pourrait avoir lieu. L’immatriculation par le greffe du tribunal de commerce est un acte qui confère une existence lĂ©gale Ă  la sociĂ©tĂ©. Sans cette dĂ©marche, l’entreprise ne peut tout simplement pas exercer son activitĂ©, du moins, pas lĂ©galement. 

Aussi, les actionnaires (SAS) ou l’associĂ© unique (SASU) doivent respecter une procĂ©dure lĂ©gale. 

La domiciliation de la SAS ou SASU

Pour pouvoir immatriculer une société, les actionnaires doivent la domicilier, c’est-à-dire définir une adresse pour le siège social. L’adresse de domiciliation est l’adresse officielle de la société (juridique et administrative). C’est pourquoi cette étape est obligatoire dès la création de la SAS ou SASU.

Plusieurs options sont possibles :

  • la domiciliation au domicile personnel du reprĂ©sentant lĂ©gal de la sociĂ©tĂ© (le prĂ©sident de la SAS ou SASU) ;
  • la domiciliation dans un local professionnel ;
  • la domiciliation dans une entreprise spĂ©cialisĂ©e dans la domiciliation de sociĂ©tĂ©s ;
  • la domiciliation dans une couveuse ou pĂ©pinière d’entreprises pour les jeunes entreprises.

Chaque solution bénéficie d’avantages et inconvénients. C’est pourquoi il faut bien se renseigner et y réfléchir sur le court, moyen et long terme.

La rédaction des statuts juridiques de la SAS ou SASU

Les statuts juridiques d’entreprise sont un document très important. En effet, ce sont eux qui dĂ©finissent les règles de fonctionnement interne de la sociĂ©tĂ© et les relations entre les actionnaires (mode de gouvernance, pouvoir des dirigeants, droits des actionnaires, cession des actions sociales, prise des dĂ©cisions collectives, etc.). Les statuts juridiques sont Ă  consulter pour chaque grande dĂ©cision afin d’identifier la procĂ©dure interne Ă  respecter. 

C’est pourquoi les statuts juridiques doivent obligatoirement ĂŞtre Ă©tablis par Ă©crit et signĂ©s par l’ensemble des actionnaires. Leur signature vaut pour acceptation des règles dĂ©finies. 

Bon à savoir : Il est aussi possible de définir certaines règles internes dans un document extra-statutaire. Il s’agit du pacte d’actionnaires. L’avantage est qu’il n’y a pas de formalités à mettre en œuvre en cas de changement d’une de ces règles, contrairement aux statuts juridiques.

La bonne rédaction des statuts juridiques est donc d’une grande importante, notamment en cas de litige, surtout en SAS puisqu’il y a plusieurs actionnaires. Sachez aussi que la forme sociale de la SAS ou SASU est celle qui offre la plus grande liberté dans la rédaction des statuts. De nombreuses clauses peuvent être adaptées au fonctionnement de la société (ce que n’est pas le cas de la SARL, par exemple).

Si l’on ajoute Ă  cela que les statuts doivent contenir un ensemble d’informations obligatoires, nous vous recommandons de passer par un professionnel (expert-comptable, avocat ou site spĂ©cialisĂ© dans les formalitĂ©s juridiques des sociĂ©tĂ©s).

La constitution du capital social de la SAS ou SASU

Ă€ la crĂ©ation de la SAS ou SASU, les actionnaires doivent dĂ©finir le montant du capital social. Ce dernier correspond Ă  la valeur de la sociĂ©tĂ© et Ă  sa capacitĂ© d’autofinancement. S’il n’y a pas de montant minimal en SAS ou SASU, il ne s’agit donc pas de choisir un montant au hasard. D’autant plus que les actionnaires doivent ensuite rĂ©aliser leurs apports personnels dans l’entreprise. Le total des apports doit correspondre au montant du capital social. 

Par exemple, si l’associĂ© unique de la SASU dĂ©finit un capital de 50 000 â‚¬, il doit alors apporter 50 000 â‚¬ dans la sociĂ©tĂ©. Les apports peuvent ĂŞtre rĂ©alisĂ©s de plusieurs manières :

  • en numĂ©raire, c’est-Ă -dire en argent ;
  • en nature, c’est-Ă -dire en biens (biens immobiliers, matĂ©riels, vĂ©hicules, brevets, etc.).

Il est Ă©galement possible de rĂ©aliser des apports en industrie, mais ces derniers ne rentrent pas dans la constitution du capital social. Cependant, ils permettent d’obtenir un droit de vote. 

En effet, en échange de leurs apports, les actionnaires reçoivent des droits (droits de vote et de participation aux bénéfices, notamment).

La publication d’une annonce légale de constitution d’une SAS ou SASU

L’annonce légale a pour rôle d’informer les tiers (public, concurrents, banque, services publics, etc.) qu’une société est en cours de création.

La publication de l’annonce légale de constitution (ou avis de création) d’une SAS ou SASU doit être réalisée dans un support habilité à recevoir des annonces légales (SHAL) dans le département du siège social de l’entreprise.

Tout comme les statuts juridiques d’entreprise, la loi a fixé les informations obligatoires à insérer dans l’annonce légale.

La publication de l’annonce légale de constitution d’une SAS ou SASU doit avoir lieu dans un délai d’un mois à compter de la date de signature des statuts juridiques par l’ensemble des actionnaires (ou par l’associé unique pour la SASU).

La demande d’immatriculation de la SAS ou SASU

La demande d’immatriculation de la SAS ou SASU doit être réalisée auprès du greffe du tribunal de commerce par l’intermédiaire du site internet du guichet des formalités des entreprises (ou Guichet unique) géré par l’INPI.

Après avoir créé un compte sur la plateforme, les actionnaires doivent renseigner le formulaire de crĂ©ation et joindre les justificatifs demandĂ©s, Ă  savoir : 

  • l’exemplaire original des statuts juridiques de la sociĂ©tĂ©, datĂ© et signĂ© par tous les actionnaires ;
  • le justificatif de domiciliation de l’entreprise (facture d’électricitĂ©, contrat de bail ou de domiciliation commerciale, etc.) ;
  • l’attestation de parution de l’annonce lĂ©gale de constitution dans un journal d’annonces lĂ©gales habilité ;
  • l’exemplaire original du certificat de dĂ©pĂ´t des fonds constituant le capital social de la sociĂ©té ;
  • les documents relatifs aux dirigeants de la SAS ou SASU (carte d’identitĂ©, dĂ©claration sur l’honneur de non-condamnation, attestation de filiation, etc.).

D’autres documents peuvent être demandés en fonction des options ou obligations propres à chaque société.

Lors de l’immatriculation, la société est alors inscrite dans le Registre National des Entreprises (RNE) et au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). À l’issue de l’immatriculation, le président de la SAS ou SASU reçoit un numéro SIREN et un extrait Kbis.

Gestion d’une SAS ou SASU : les changements statutaires en cours de vie

Il est frĂ©quent que des modifications interviennent durant la vie de l’entreprise :

  • nouveau gĂ©rant ;
  • changement d’objet social ;
  • prorogation de la durĂ©e de vie de la sociĂ©té ;
  • transfert du siège social ; 
  • fermeture d’un Ă©tablissement secondaire ; 
  • mouvement d’actionnaires ;
  • etc.

Ces changements peuvent alors impacter les statuts juridiques de la société. C’est pourquoi le président de la SAS ou SASU doit alors réaliser certaines démarches pour modifier les statuts d’une SAS ou SASU

Qu’importe le changement, la procĂ©dure est sensiblement identique, Ă  savoir : 

  • le vote de la dĂ©cision par les actionnaires rĂ©unis en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale (ou par dĂ©cision unilatĂ©rale du prĂ©sident pour la SASU) selon les modalitĂ©s dĂ©finies dans les statuts juridiques de la sociĂ©té ; 
  • la modification des statuts juridiques ;
  • la publication d’une annonce lĂ©gale de modification d’une personne morale dans un support habilité ;
  • le dĂ©pĂ´t d’un dossier de demande de modification de la SAS ou SASU au greffe du tribunal de commerce par l’intermĂ©diaire du Guichet unique.

Certaines modifications peuvent exiger des démarches complémentaires, comme c’est le cas de la modification du capital social d’une SAS ou SASU. En effet, pour une augmentation du capital social, par exemple, les actionnaires doivent déposer leurs apports. Pour une réduction du capital social, un rapport du commissaire aux comptes peut être nécessaire. En outre, en cas de cessions de titres, il faut mettre à jour le registre des mouvements de titres, etc.

Autre exemple, la transformation d’une SASU en SAS. Ici aussi, certaines dĂ©marches complĂ©mentaires sont nĂ©cessaires. En effet, le passage d’un Ă  plusieurs actionnaires (transformation de la SASU en SAS) ou d’un actionnaire Ă  plusieurs actionnaires (transformation de la SAS en SASU) a des consĂ©quences sur les actions sociales. 

Gestion d’une SAS ou SASU : la cession ou la cessation de l’activitĂ©

Enfin, il existe plusieurs solutions pour sortir d’une SAS ou SASU temporairement ou dĂ©finitivement. En fonction de la situation choisie, les dĂ©marches sont plus ou moins complexes. 

La mise en sommeil de la SAS ou SASU

Parfois, l’associĂ© unique ou les actionnaires peuvent vouloir cesser l’activitĂ© de manière temporaire pour faire face Ă  diffĂ©rentes situations (problèmes de santĂ©, autre projet nĂ©cessitant du temps, etc.). Il est alors possible de mettre en sommeil l’activitĂ© pendant une pĂ©riode de 2 ans maximum. On parle couramment de cessation temporaire d’activitĂ©. La sociĂ©tĂ© continue d’exister, mais l’activitĂ© est en pause, tout simplement. 

Bon à savoir : La mise en sommeil d’une SAS ou SASU en difficulté financière n’est pas possible. En effet, il faut s’assurer que la société pourra continuer à payer ses charges fixes en l’absence de recettes (loyer, crédit, factures de fournisseurs, etc.).

De plus, certaines formalités juridiques perdurent durant la mise en sommeil, notamment l’établissement, la validation et le dépôt des comptes annuels.

Pour mettre une SAS ou une SASU en sommeil, il suffit de dĂ©clarer la dĂ©cision au Guichet unique des formalitĂ©s dans un dĂ©lai d’un mois Ă  compter de la dĂ©cision de mise en sommeil (ou de l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des actionnaires, bien qu’elle soit facultative, le dirigeant pouvant dĂ©cider seul). C’est tout. 

Pour sortir la sociĂ©tĂ© du sommeil afin de reprendre l’activitĂ©, c’est la mĂŞme procĂ©dure. Une dĂ©claration au Guichet unique suffit. 

Cependant, les actionnaires peuvent aussi choisir de procéder à la dissolution et la liquidation anticipée de la SAS ou SASU ou bien à la cession (vente) de l’entreprise. On vous explique les démarches à mettre en œuvre dans ce qui suit.

La cession des actions sociales de la SAS ou SASU

Un actionnaire qui souhaite quitter la sociĂ©tĂ© peut vendre ou cĂ©der (Ă  titre gratuit) les actions qu’il dĂ©tient. Sauf clauses particulières prĂ©vues dans les statuts juridiques de la sociĂ©tĂ©, l’actionnaire cĂ©dant est libre de choisir l’acquĂ©reur et le prix de vente. Toutefois, cela n’est pas aussi libre lorsqu’il existe une clause d’agrĂ©ment (accord des autres actionnaires nĂ©cessaires). Il peut Ă©galement exister une clause de prĂ©emption accordant la prioritĂ© aux actionnaires restants. 

NĂ©anmoins, dès lors que la cession des actions sociales est validĂ©e, alors l’actionnaire cĂ©dant doit rĂ©diger un ordre de mouvement. Par ce document, l’actionnaire demande Ă  la SAS ou SASU de transfĂ©rer les actions du compte de son compte Ă  celui de l’acquĂ©reur. Dans la mesure oĂą les actions sociales ont changĂ© de bĂ©nĂ©ficiaires, le dirigeant de la SAS ou SASU a l’obligation de mettre Ă  jour le registre des mouvements de titres de la sociĂ©tĂ© (SAS de moins de 100 actionnaires).

Bon Ă  savoir : Il est possible de rĂ©diger un acte de cession (facultatif) afin de formaliser les conditions de cessions et les engagements de chaque partie. C’est une sĂ©curitĂ© en cas de litige. 

Enfin, l’actionnaire cĂ©dant doit procĂ©der Ă  l’enregistrement de la cession en cas de vente au Service des ImpĂ´ts des Entreprises (SIE) dans un dĂ©lai d’un mois après la conclusion du contrat de cession. Il paie alors des droits d’enregistrement (0,1 % du prix de la cession. ou un forfait de 25 â‚¬ pour les cessions d’actions infĂ©rieures Ă  25 000 â‚¬).

La cessation de l’activité (ou la dissolution et la liquidation) de la SAS ou SASU

Il arrive que l’ensemble des actionnaires ou l’associĂ© unique dĂ©cide de sortir de la SAS ou SASU, mais sans la volontĂ© de la vendre. Ils doivent alors mettre un terme Ă  l’activitĂ©, c’est-Ă -dire la faire radier du RCS. Cette procĂ©dure s’appelle la dissolution et la liquidation anticipĂ©e. En rĂ©alitĂ©, il s’agit de deux dĂ©marches distinctes. Il faut procĂ©der Ă  la dissolution avant de liquider la sociĂ©tĂ©. 

La dissolution anticipée de la SAS ou SASU

La dissolution correspond Ă  la prise de dĂ©cision de mettre fin Ă  l’activitĂ© de la sociĂ©tĂ©. Comme vous vous en doutez, cette dĂ©cision doit ĂŞtre votĂ©e par l’ensemble des actionnaires rĂ©unis en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale (ou par l’associĂ© unique de la SASU). 

Lors de la prise de décision, le ou les actionnaires doivent également nommer un liquidateur. Cette personne sera chargée de réaliser les opérations de liquidation. On en parle juste après. Le liquidateur nommé peut être un des actionnaires, un dirigeant de l’entreprise ou une personne tierce. À l’issue de l’assemblée générale, un procès-verbal doit être dressé.

Le prĂ©sident de la SAS ou SASU doit alors publier une annonce lĂ©gale de dissolution dans un support habilitĂ© dans un dĂ©lai d’un mois Ă  compter de la prise de dĂ©cision. De plus, il doit dĂ©poser un dossier de demande de dissolution d’une personne morale au greffe du tribunal de commerce via le Guichet unique. 

La liquidation anticipée de la SAS ou SASU

Le liquidateur nommĂ© lors de l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de dissolution doit procĂ©der aux opĂ©rations de liquidation, Ă  savoir : 

  • mettre fin aux contrats en cours, on parle de terminer les affaires en cours ;
  • faire l’inventaire des actifs (biens) et des passifs (dettes) de la sociĂ©té ;
  • vendre les biens de la sociĂ©tĂ© (bâtiment, terrain, matĂ©riel, vĂ©hicule, etc.), on parle de la rĂ©alisation des actifs ;
  • payer l’ensemble des dettes et crĂ©ances de la sociĂ©tĂ© (fournisseurs, prestataires, dettes sociales et fiscales, etc.), on parle ici d’apurer les passifs.

La vente des biens doit permettre de couvrir l’ensemble des dettes de la sociĂ©tĂ©. Si la situation le permet, alors les actionnaires peuvent rĂ©cupĂ©rer leurs apports. Le cas Ă©chĂ©ant, leurs apports couvrent les dettes restantes. Lorsqu’il y a un surplus de liquiditĂ© (une fois les apports dĂ©duits), on parle de boni de liquidation. Ă€ l’inverse, il s’agit d’un mali de liquidation. 

Ă€ l’issue des opĂ©rations de liquidation, le liquidateur (ou l’expert-comptable) doit Ă©tablir les comptes de clĂ´ture de liquidation faisant Ă©tat de la situation financière de la sociĂ©tĂ© après la liquidation. 

Les comptes de liquidation de la SAS ou SASU doivent ensuite ĂŞtre validĂ©s par l’associĂ© unique ou les actionnaires rĂ©unis en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Ă€ cette occasion, ils doivent Ă©galement :

  • accorder le quitus au liquidateur (valider la bonne gestion de la liquidation) ;
  • dĂ©charger le liquidateur de son mandat ;
  • partager le boni de liquidation (s’il y en a un, Ă©videmment) entre eux au regard des apports effectuĂ©s par chaque actionnaire. 

Comme pour toute assemblée générale, il faut dresser un procès-verbal de clôture de liquidation.

Attention, le procès-verbal doit ĂŞtre envoyĂ© au SIE (Service des ImpĂ´ts des Entreprises) en cas de boni de liquidation (sauf pour la SASU). Le boni est soumis Ă  une taxation de 2,5 %.

Ensuite, le président de la SAS ou SASU doit alors procéder à la publication d’une annonce légale de clôture de liquidation dans le même support d’annonces légales que l’avis de dissolution dans un délai est d’un mois après l’assemblée générale de validation des comptes de liquidation.

Enfin, il faut déposer un dossier de demande de radiation au greffe du tribunal de commerce depuis le site du Guichet unique.

La vente de la SAS ou SASU

Dans certaines situations ou selon les projets des actionnaires, il arrive que ces derniers décident de vendre la SAS ou SASU. Ils peuvent décider de vendre le fonds de commerce uniquement (droit d’exploitation) ou le fonds de commerce avec le droit de contrôle (avec cession des actions sociales). Bien sûr, d’autres cas de figure existent, comme la fusion, la transmission universelle du patrimoine (SASU uniquement), etc.

Vous vous retrouvez dans cette situation ? Voici la procĂ©dure Ă  suivre : 

  • le vote de la dĂ©cision de vendre la sociĂ©tĂ© par les actionnaires rĂ©unis en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale (ou par dĂ©cision unilatĂ©rale de l’associĂ© unique pour la SASU) selon les modalitĂ©s dĂ©finies dans les statuts juridiques de la sociĂ©té ; 
  • la rĂ©alisation d’un Ă©tat des lieux complet de la SAS ou SASU (financier, comptable, ressources, juridique, etc.) ;
  • la fixation du prix de vente ;
  • la recherche d’un repreneur sĂ©rieux et motivé ;
  • l’information des salariĂ©s deux mois avant la signature du contrat de vente (entreprise de moins de 50 salariĂ©s) ou l’information des salariĂ©s et du CSE (ComitĂ© Social Économique) pour les entreprises de plus de 50 salariĂ©s ;
  • la rĂ©daction d’un protocole d’accord de vente afin de fixer les conditions, les modalitĂ©s et les engagements des deux parties ;
  • la signature de l’acte de cession de la SAS ou SASU.

 

La gestion d’une SAS ou SASU a lieu tout au long de sa vie. Si les formalitĂ©s Ă  rĂ©aliser peuvent varier en fonction de la situation, vous avez très probablement identifiĂ© un schĂ©ma conducteur. En effet, dans la majoritĂ© des cas, il faut voter la dĂ©cision en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des actionnaires (ou dĂ©cision unilatĂ©rale de l’associĂ© unique), modifier les statuts s’ils sont impactĂ©s, publier une annonce lĂ©gale dans un support habilitĂ© puis dĂ©poser un dossier au greffe du tribunal de commerce. 

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