Formations : Devenir chauffeur de taxis ou Chauffeur VTC

Au sein de la loi Grandguillaume, il est prévu la fusion des examens des chauffeurs de taxis et de VTC et le rapprochement de leurs formations. C’est désormais la chambre des métiers (CMA) qui est en charge de la mise en place du nouvel examen unique.
Sommaire

Antérieurement la formation et l’examen des taxis était organisa par les différentes préfecture et celle des VTC était prévu par les organismes formation. Les taxis devais aussi obtenir, le certificat de capacité professionnelle. Désormais, il s’agira d’un examen et d’une formation commune qui donnera accès à l’exercice de la profession.

Qu’est ce que la loi Grandguillaume ?

La Loi n°2016-1920 du 29 décembre 2016 concerne la régulation, la responsabilisation et la simplification des activités du secteur du transport public particulier de personnes. Cette loi permettra un control des chauffeurs qui contournais autrefois la règlementation en vigueur.

Comment se passe la formation de taxi et VTC ?

Les épreuves d’admissibilité sont réalisées sous la forme de questions à choix multiples et de questions à réponses courtes.

  • Une épreuve portant sur la réglementation du transport public particulier de personnes, d’une durée de quarante-cinq minutes, notée sur vingt points, affectée d’un coefficient trois : cette épreuve est composée de cinq questions à réponses courtes, notées sur deux points, et de dix questions à choix multiples, notées sur un point.
  • Une épreuve portant sur la gestion, d’une durée de quarante-cinq minutes, notée sur vingt points, affectée d’un coefficient deux : cette épreuve est composée de deux questions à réponses courtes, notées sur deux points, et de seize questions à choix multiples, notées sur un point.
  • Une épreuve portant sur la sécurité routière, d’une durée de trente minutes, notée sur vingt points, affectée d’un coefficient trois : cette épreuve est composée de vingt questions à choix multiples notées sur un point.
  • Une épreuve destinée à évaluer la capacité d’expression et de compréhension en langue française, d’une durée de trente minutes, notée sur vingt points, affectée d’un coefficient deux : cette épreuve est constituée de questions portant sur la compréhension d’un texte de quinze à vingt lignes en lien notamment avec le thème des transports. Elle est composée de trois questions à réponses courtes, notées sur deux points et de sept questions à choix multiples notées sur deux points. Un point est retiré lorsque le candidat a commis plus de cinq fautes d’orthographe dans la totalité de ses réponses aux questions à réponse courtes.
  • Une épreuve destinée à évaluer la capacité d’expression et de compréhension en langue anglaise, à un niveau équivalent au niveau A2 du cadre européen commun de référence pour les langues, d’une durée de trente minutes, notée sur vingt points, affectée d’un coefficient un : cette épreuve est composée de vingt questions à choix multiples notées sur un point.

Les épreuves spécifiques de l’examen d’accès à la profession de conducteur de taxi et de l’examen d’accès à la profession de conducteur de voiture de transport avec chauffeur sont les suivantes :

Une épreuve portant sur la connaissance du territoire et la réglementation locale, d’une durée de vingt minutes, notée sur vingt points, affectée d’un coefficient trois. Cette épreuve est composée de deux questions à réponses courtes, notées sur quatre points, et de six questions à choix multiples, notées sur deux points.

Une épreuve portant sur la réglementation nationale de l’activité taxis ainsi que sur la gestion propre à cette activité d’une durée de trente minutes, notée sur vingt points, affectée d’un coefficient trois : Cette épreuve est composée de quatre questions à réponses courtes, notées sur deux points, et de douze questions à choix multiples, notées sur un point.

Une épreuve portant sur la réglementation nationale spécifique de l’activité de voiture de transport avec chauffeur, d’une durée de vingt minutes, notée sur vingt points, affectée d’un coefficient trois : cette épreuve est composée de deux questions à réponses courtes, notées sur quatre points, et de six questions à choix multiples, notées sur deux points.

L’épreuve d’admission consiste en une mise en situation pratique, selon l’examen auquel le candidat postule, d’une course de taxi ou d’une mission de transport en voiture de transport avec chauffeur. Elle a pour objectif d’évaluer la capacité du candidat à assurer, par sa conduite en circulation, la sécurité des passagers et des autres usagers de la route tout en proposant aux clients un service commercial de qualité.

Les candidats s’inscrivent soit à l’examen d’accès à la profession de conducteur de taxi, soit à l’examen d’accès à la profession de conducteur de voiture de transport avec chauffeur et se présentent aux épreuves d’admissibilité et d’admission de l’examen auquel ils se sont inscrits.
Toutefois, les candidats qui ont été reconnus admissibles à l’un ou l’autre de ces deux examens dans les conditions prévues par le III de l’article 2 de l’arrêté du 6 avril 2017 relatif aux programmes et à l’évaluation des épreuves des examens d’accès aux professions de conducteur de taxi et de conducteur de voiture de transport avec chauffeur, depuis moins de 3 ans sont réputés avoir satisfait aux épreuves communes d’admissibilité énumérées au I de l’article 2 du même arrêté pour se présenter à l’examen d’accès à l’autre profession.

Comment devenir chauffeur de taxi ? Seul le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat est habilité par la loi pour l’organisation de ces examens. Ainsi, il est le seul à pouvoir vous tenir informé de l’état de votre dossier, de votre inscription ou de vos résultats. L’article 6 de l’arrêté du 6 avril 2017 relatif aux programmes et à l’évaluation des épreuves des examens d’accès aux professions de conducteur de taxi et de conducteur de voiture de transport avec chauffeur vise à confier l’organisation des examens des conducteurs aux chambres des métiers et de l’artisanat (CMA), l’objectif étant d’harmoniser les conditions d’examen sur l’ensemble du territoire, de rassembler et de clarifier.

Quel est le salaire d’un chauffeur de taxi et VTC ?

Avec les VTC qui sont venus prendre une part de marché aux taxis, les chauffeurs de taxis se plaignent d’une forte baisse de leur activité et aussi d’une baisse leur revenu. Comme dans plusieurs professions, le salaire moyen varie selon que celui ci est artisan ou salarié. Il existe 60.000 chauffeurs en France, dont approximativement 80% sont artisans, 11% sont locataires, 6% sont des sociétaires de coopérative, et 3% seulement sont salariés.

  • Le salarié est un employé d’une entreprise de taxis, comme G7 ou Taxis Bleus pour les plus connus. Le conducteur de taxi si il est salarié, perçoit un salaire fixe de manière journalière et un pourcentage de la recette.
  • Le locataire utilise un véhicule détenu par une société ayant une licence de taxi. Le prix de la location dépend de la ville où le chauffeur pratique son activité (environ 150 euros par jour à Paris).
  • Le coopérateur est aussi un travailleur indépendant. Il détient des parts sociales dans une coopérative.

Est-ce rentable d’être taxi ?

Le chiffre d’affaire d’un taxi serait en moyenne approximativement 54.000 euros par an dans les grandes métropole 60.000 euros à Paris et 44.000 euros dans d’autres villes . Cependant, la recette moyenne d’un chauffeur de taxi est d’environ 4500 euro par mois mais peut varier en fonction du lieu de travail, de la saisonnalité et aussi du travail fourni. Néanmoins, il ne faut pas oublier de retirer les charges qui sont plus importantes pour un salarié qu’un patron.

La licence est officiellement appelée autorisation de stationnement (ADS) , elle est obligatoire pour les taxis artisans mais pour les taxis salariés. Elle peut s’obtenir de trois façons :

  • En la demandant à la mairie, elle est gratuite
  • En l’achetant à un autre taxi
  • En la louant à une entreprise spécialisée

Combien gagne un chauffeur VTC ?

Selon le site Centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ), un chauffeur de VTC a un salaire moyen compris entre 1800 et 2000 euros s’il est salarié, et peut réaliser jusqu’à 3000 euros de chiffre d’affaires par mois en tant qu’auto-entrepreneur. Dans l’activité des VTC, contrairement à celle des taxis, toutes les transactions sont enregistrées, donc contrôlables, via le paiement par internet.

Si vous souhaitez ouvrir votre entreprise, rendez-vous sur le formulaire en ligne d’Agence Juridique.

Pour plus d’informations concernant la création de votre société, Agence Juridique se tient à votre disposition, alors n’hésitez pas à nous contacter !

AGENCE JURIDIQUE
Tel : 01 76 54 81 37

Notre équipe est joignable de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp